Mardi 04 juillet – 19h – à l’agence d’urbanisme – 21 rue Lesdiguières – salle cerda
Début des années 60. En plein boom démographique et immobilier, Grenoble se développe sans maîtrise, confrontée à un sous équipement chronique et à son enclavement géographique. En 1961, à l’initiative de Grenoble et d’Échirolles, deux Zones à urbaniser en priorité sont créées au Sud. Fin 62, l’État envoie son « homme providence », Henry Bernard, pour réaliser le Plan d’urbanisme directeur du groupement d’urbanisme (Grenoble et 20 communes), qui sera publié par le préfet de l’Isère en février 1965.
L’une de ses idées phares est la création au sud de Grenoble d’un « centre urbain d’affaires » véritable centre d’agglomération, avec la constitution d’un grand axe Nord – Sud bordé de tours. Si certaines propositions verront le jour dans l’urgence olympique, le renouvellement municipal avec l’élection d’Hubert Dubedout sonnera, pourtant le glas des grandes visions de l’Architecte en chef et du joug de l’État. La théorie et la pratique de l’urbanisme vont grandement se renouveler, en devenant interdisciplinaires. C’est alors, en 1967, que l’Agence d’urbanisme voit le jour. 50 ans plus tard, dans le contexte d’élaboration du PLUi métropolitain, « le Sud » s’inscrit comme l’un des territoires stratégiques du développement de la métropole. Un secteur aux atouts réels et variés, mais avec des défis majeurs à relever…